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Des capsules recouvertes d’or pour mieux cibler les tumeurs
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Des chercheurs de l’Université de l’Arizona (Etats-Unis) ont développé un procédé qui pourrait permettre d’améliorer de manière significative l’efficacité de la chimiothérapie anticancéreuse, tout en réduisant ses effets indésirables, dont la perte de cheveux, l’anémie ou encore les vomissements.
Les médicaments anticancéreux s’avèrent particulièrement toxiques pour l’organisme. Puissants, ils sont évidemment destinés à détruire les cellules cancéreuses, mais ils s’attaquent dans le même temps aux tissus sains, avec des effets secondaires potentiellement très lourds. Les spécialistes américains ont élaboré des capsules de lipides (des liposomes) qu’ils ont liées à des molécules qui n’interagissent qu’avec des récepteurs cellulaires spécifiques.
En outre, ces capsules sont recouvertes d’une fine couche d’or, permettant de contrôler au plus juste la délivrance de la substance anticancéreuse. Cette technique permettrait de libérer le médicament directement dans les tissus malades, sans nuire aux cellules saines avoisinantes. Les capsules sont par ailleurs biodégradables, avec élimination par les voies naturelles.