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La consommation de café est associée de longue date à une protection relative contre le risque de développer une série de troubles de santé. Voici une nouvelle démonstration.
C’est une étude très large ampleur, puisqu’une équipe britannique (université de Southampton) a réalisé une méta-analyse de quelque 220… méta-analyses. Autrement dit, les chercheurs ont dégagé les résultats les plus significatifs d’études internationales qui avaient déjà procédé à ce travail de synthèse.
Le premier élément indique que la consommation de café est associée à des bienfaits pour la santé quelle que soit la quantité, par rapport à une consommation nulle. Ensuite, la dose idéale, en termes de protection contre les problèmes de santé, se situe à trois ou quatre tasses par jour. On observe alors la plus forte réduction du risque relatif de mortalité prématurée toutes causes confondues, de mortalité cardiovasculaire, de maladie cardiovasculaire, de cancer, de maladie du foie, ainsi que de troubles métaboliques et neurologiques.
Deux bémols : une consommation trop élevée de café est nuisible pendant la grossesse (hausse du risque d’accouchement prématuré, notamment) et chez la femme ménopausée (augmentation du risque de fracture). Faudrait-il « prescrire » le café comme intervention préventive ? Les auteurs ne l’affirment pas, mais ils le suggèrent…
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