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Mort subite : l’allaitement maternel protège le bébé
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L’allaitement au sein, exclusif ou partiel, protège l’enfant contre la mort subite du nourrisson (MSN), pour autant qu’il ait duré au moins deux mois.
Cet effet protecteur a déjà été évoqué, mais cette équipe américaine (université de Virginie) apporte des précisions très intéressantes. En comparant les caractéristiques de bébés (2300) décédés par mort subite avec celles de nourrissons (7000) qui n’en ont pas été victimes, les chercheurs confirment d’abord que l’allaitement au sein réduit le risque d’être frappé par ce syndrome. Ensuite, ils mettent en évidence le fait que la protection intervient quand la période d’allaitement maternel dépasse deux mois (pas d’effet protecteur en deçà) et qu’elle se renforce au fur et à mesure que la durée d’allaitement s’allonge (en particulier au-delà de quatre mois).
Autre point important : même si c’est préférable, l’allaitement au sein ne doit pas forcément être exclusif. Autrement dit, si pour une raison ou pour une autre, la maman n’est pas en mesure de nourrir son enfant uniquement au sein, elle peut intégrer un lait premier âge dans l’alimentation.
Comment expliquer cet effet protecteur ? Les auteurs émettent des hypothèses, qui renvoient notamment au renforcement du système immunitaire et aux paramètres du sommeil. En tout cas, résument-ils, « l’allaitement au sein pendant au moins deux mois est associé à une réduction - jusqu’à 50% - du risque de mort subite du nourrisson. L’allaitement maternel ne doit pas être exclusif pour conférer cette protection ».















