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Traumatisme crânien et troubles de la puberté

news Etonnante observation posée par le Dr Anne-Marie Kaulfers, endocrinologue à l’hôpital pour enfants de Cincinnati (Etats-Unis) : un enfant qui a souffert d’un traumatisme crânien – modéré à sévère – risque de connaître, dans les mois qui suivent, des perturbations endocriniennes manifestes, encore que généralement passagères. Cela vaut pour la fonction thyroïdienne, comme pour la puberté.

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Une trentaine d’enfants traumatisés crâniens, et âgés entre 2 et 18 ans, ont été intégrés dans cette étude. Ils ont été suivis durant un an. Après un mois, l’incidence des dysfonctionnements endocriniens était de 15%, avec des diagnostics de diabète insipide (augmentation du volume des urines et soif permanente), et d’atteintes thyroïdiennes. A trois mois, la proportion d’enfants affectés par ces deux troubles atteint les 25%. Après six mois, ce sont… 75% des jeunes patients qui présentaient une anomalie endocrinienne, avec pour certains – heureusement très minoritaires – un arrêt de croissance en cours de puberté, et pour d’autres une puberté précoce. Un an après leur traumatisme crânien, près d’un tiers souffraient encore d’anomalies. Celles-ci présentent pour la plupart un caractère transitoire, et elles se stabilisent spontanément avec le temps. Mais pour d’autres, un traitement spécifique a dû être mis en œuvre. Le suivi d’un traumatisme crânien devrait donc accorder une réelle attention à ce volet.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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